Stage obligatoire en seconde : "Des inégalités vont apparaître", assure la présidente et fondatrice de l'association JobIRL

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Invitée du 19/20 info, mercredi 6 mars, Christelle Meslé-Génin, présidente et fondatrice de l'association JobIRL, salue l'idée d'un stage obligatoire pour les élèves de seconde, mais souligne que la mise en pratique sera compliquée.
Stage obligatoire en seconde : "Des inégalités vont apparaître", assure la présidente et fondatrice de l'association JobIRL Invitée du 19/20 info, mercredi 6 mars, Christelle Meslé-Génin, présidente et fondatrice de l'association JobIRL, salue l'idée d'un stage obligatoire pour les élèves de seconde, mais souligne que la mise en pratique sera compliquée. (franceinfo)
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Invitée du 19/20 info, mercredi 6 mars, Christelle Meslé-Génin, présidente et fondatrice de l'association JobIRL, salue l'idée d'un stage obligatoire pour les élèves de seconde, mais souligne que la mise en pratique sera compliquée.

Les élèves de seconde devront effectuer un stage d'observation obligatoire en entreprise. Pour Christelle Meslé-Génin, présidente et fondatrice de l'association JobIRL, qui aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, cette décision est "une bonne idée". Invitée du 19/20 info, mercredi 6 mars, elle précise : "Ça permet aux jeunes de découvrir les métiers, de mieux connaître l'entreprise. On sait qu'en France, l'orientation est souvent un parent pauvre des politiques éducatives".

Les stages de 3e ne sont déjà pas faciles à trouver

"L'idée de proposer aux jeunes de faire un stage supplémentaire pour les voies générales et technologiques (…), oui en soi, c'est une bonne idée de le proposer", insiste la présidente et fondatrice de l'association JobIRL, qui reconnaît que "la mise en pratique" sera compliquée. "Les stages de 3e, ce n'est déjà pas facile (…) mais au moins les élèves ne cherchent pas sur les mêmes périodes", ajoute-t-elle. Pour le stage de seconde, les élèves vont chercher quinze jours de stage et tous durant la même période.

"Énormément d'inégalités vont apparaître, puisque les enfants qui vont pouvoir aller chez papa-maman, chez les amis de papa-maman et bien, ça va être plus facile pour eux", assure Christelle Meslé-Génin, qui regrette que cela soit difficile pour les jeunes qui manquent de réseau, ceux qui habitent dans les quartiers populaires ou en zone rurale.

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