Guerre en Ukraine : "Emmanuel Macron n’a pris personne par surprise", estime un journaliste

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Invité du 19/20 info, mercredi 6 mars, Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération" revient sur les propos d’Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine face à l'invasion russe.
Guerre en Ukraine : "Emmanuel Macron n’a pris personne par surprise", estime un journaliste Invité du 19/20 info, mercredi 6 mars, Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération" revient sur les propos d’Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine face à l'invasion russe. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
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Invité du 19/20 info, mercredi 6 mars, Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération" revient sur les propos d’Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine face à l'invasion russe.

L'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas "être exclu" à l’avenir, a affirmé Emmanuel Macron, le 26 février. Les propos du président de la République sur la possibilité d'envoyer des troupes au sol pour soutenir Kiev face à l'invasion russe ont provoqué une levée de boucliers. Les alliés de l'Ukraine, dont Berlin et Washington, ont opposé une fin de non-recevoir à ces propos, estimant que cela risquait d'entraîner une escalade du conflit.

"Faire passer un message"

Mais le chef de l’État avait prévenu les gouvernements soutenant l’Ukraine. "Une semaine avant, Emmanuel Macron a appelé Joe Biden et le chancelier Olaf Scholz pour les avertir qu’il allait monter en gamme dans l’incertitude stratégique. En clair, faire passer le message à Vladimir Poutine : ‘nous n’avons plus de ligne rouge’ ", explique Jean Quatremer, correspondant européen de Libération.

"Emmanuel Macron devait taper du poing sur la table pour faire comprendre aux Européens que l’on n’est pas très loin de la guerre avec la Russie", ajoute-t-il. De son côté, le Kremlin a réagi fermement aux propos d’Emmanuel Macron, affirmant que ce n'était "absolument pas dans l'intérêt" de ces pays.

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