Guerre en Ukraine : "On défend aussi les intérêts de la France", affirme un historien spécialiste des relations russo-ukrainiennes
Emmanuel Macron a convoqué deux anciens chefs de l'État, Nicolas Sarkozy et François Hollande, mercredi 6 mars, à propos de la guerre en Ukraine. "C'est une façon pour le président de la République de dire 'l'heure est grave'", affirme Antoine Arjakovsky, historien spécialiste des relations russo-ukrainiennes. Un accord de sécurité, qui va être discuté au Parlement, a été signé avec l'Ukraine. Selon lui, ce document est important "parce qu'il dit qu'il faut résister, sur le plan de la cybersécurité, sur le plan de la propagande, sur le plan de l'armement", détaille-t-il.
"Ce n'est pas juste l'Ukraine qui est attaquée"
"On défend les intérêts de l'Ukraine, mais on défend aussi les intérêts de la France", ajoute-t-il. Emmanuel Macron a affirmé que l'envoi de troupes occidentales en Ukraine n'était pas exclu et a réitéré ses propos, appelant les alliés à ne pas être lâches. "Il prend conscience progressivement que ce n'est pas juste l'Ukraine qui est attaquée, c'est toute l'Europe". Ainsi, des cyberattaques russes ont lieu en permanence en France. "La question c'est de défendre la civilisation européenne et le mode de vie européen. C'est pour ça que c'est important d'en parler avec toutes les parties de la société française", conclut Antoine Arjakovsky.
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