IVG : la gauche espagnole propose l'inscription de l'avortement dans la Constitution
En juillet 2023, l'annonce sur l'avortement faite six mois plus tôt par le vice-président de la région Castille-et-León, membre du parti d'extrême droite Vox, suscitait de vives inquiétudes dans une clinique privée de Valladolid (Espagne), qui pratique des avortements. Le vice-président demandait qu'il soit obligatoire de proposer aux femmes qui souhaitaient avorter d'écouter les battements du cœur et de regarder une image en 4D du fœtus.
Une guerre culturelle rouverte en Espagne
Depuis, le gouvernement régional a fait marche arrière, face aux menaces du gouvernement central de prendre le contrôle des politiques sanitaires de la région. Cette obligation d'informations supplémentaires, inspirée par ce qui se fait en Hongrie, n'a pas été imposée. Cependant, l'extrême droite a rouvert une guerre culturelle sur la question de l'IVG. Inspiré par l'exemple français, le parti d'extrême gauche Sumar, membre de la coalition gouvernementale, a proposé, mercredi 6 mars, l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
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