Harcèlement scolaire : "Il va falloir des moyens pour écouter les élèves", demande la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU

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Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, est l'invitée de franceinfo, lundi 12 février. Elle réagit aux annonces de la ministre de l'Éducation concernant le harcèlement scolaire.
Harcèlement scolaire : "Il va falloir des moyens pour écouter les élèves", demande la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, est l'invitée de franceinfo, lundi 12 février. Elle réagit aux annonces de la ministre de l'Éducation concernant le harcèlement scolaire. (franceinfo)
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Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, est l'invitée de franceinfo, lundi 12 février. Elle réagit aux annonces de la ministre de l'Éducation concernant le harcèlement scolaire.

La ministre de l'Éducation, Nicole Belloubet, s'est exprimée, lundi 12 février, sur le harcèlement scolaire. "Elle est beaucoup dans le recyclage d'annonces qui ont déjà été faites", constate Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, invitée de franceinfo. "Il reste encore des angles morts dans la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire", assure-t-elle. "Pour traiter des questions de harcèlement, il nous faut aussi des adultes", ajoute-t-elle.

"Aucun moyen supplémentaire"

"Gabriel Attal n'avait prévu aucune création d'emploi de CPE, ce sont les conseillers principaux d'éducation, ceux qui traitent des questions de vie scolaire. On n'a aucun moyen supplémentaire pour la prochaine rentrée, on n'a pas non plus de création d'emploi de surveillant", explique Sophie Vénétitay. "Un questionnaire, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Il va falloir des moyens pour pouvoir écouter les élèves, pour entendre leur parole, mais aussi pour traiter les questions de harcèlement", conclut-elle.

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