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Port du masque, fermeté de la réponse pénale, plan de relance... Le "8h30 franceinfo" de Nicolas Bay

L'eurodéputé du Rassemblement national, Nicolas Bay, était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 juillet.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Bay, eurodéputé du Rassemblement national, invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 juillet 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Nicolas Bay, député européen du RN, était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 13 juillet. Port du masque obligatoire, fermeté de la réponse pénale, plan de relance... Il répondait aux questions de Nicolas Teillard et de Jean-François Achilli.

Port du masque obligatoire dans les lieux clos : "s'il y a une nécessité, il faut le mettre en œuvre le plus tôt possible" 

Le Premier ministre Jean Castex, en déplacement en Guyane, a confirmé dimanche que l'obligation du port du masque dans les lieux clos était "à l'étude". "S'il y a une nécessité, pour limiter la propagation du virus, de porter le masque dans les lieux publics clos, il faut le mettre en œuvre dans les meilleures conditions et le plus tôt possible", a rétorqué Nicolas Bay lundi sur franceinfo. "Jean Castex prend un air un peu docte pour nous expliquer qu'ils réfléchissent à la question de savoir s'il faudrait peut-être généraliser le port du masque. Qu'il prenne une décision !", a lancé l'eurodéputé RN. Il a aussi considéré que "ce serait un peu facile de culpabiliser les Français", qui sont "exemplaires" et "font preuve de civisme et de responsabilité". "Quand on fixe des règles claires, les Français l'appliquent", a-t-il assuré.

"Des mesures fermes" face à "l'ensauvagement de la société"

Pour Nicolas Bay, "l'urgence absolue, c'est de mettre fin à l'ensauvagement de la société française". "On est à un niveau d'ensauvagement de la société qui nécessite des mesures extrêmement fermes", "contre les voyous et les criminels", a déclaré l'eurodéputé RN, à la veille de la prise de parole d'Emmanuel Macron. Il a cité les affaires du chauffeur de bus tué à Bayonne, de la gendarme mortellement fauchée dans le Lot-et-Garonne et d'un jeune homme poignardé dans le Val-d'Oise. 

L'eurodéputé RN a également déploré le fait que le nouveau ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, se soit "gargarisé" "de la baisse de la population carcérale", lors de sa visite à la prison de Fresnes. Nicolas Bay a dénoncé un "laxisme total qui fait que souvent les délinquants et les criminels sont soit relaxés, soit relâchés". Pour lui, la situation ne changera pas "tant qu'on n'aura pas rétabli la chaîne complète de la sanction : la certitude d'être interpellé, puis la certitude d'être condamné, puis la certitude que la peine soit effectivement exécutée".

Accélérer le plan de relance ? "Je ne crois pas qu'Emmanuel Macron soit prêt"

Lors de son allocution du 14 juillet, le chef de l'État doit donner les contours du plan de relance annoncé pour la fin du mois d'août. Pour Nicolas Bay, après les promesses du président, il faut "des mesures concrètes". Le député européen a aussi réclamé un abaissement de la fiscalité en rappelant que la France a l'un des taux d'imposition les plus élevés au monde. Il a appelé à "protéger notre économie qui est devenue un terrain de jeu grand ouvert"  et à "rétablir les protections économiques". "Je ne crois pas qu'Emmanuel Macron soit prêt", a déclaré Nicolas Bay.

Au niveau européen, la France devrait récupérer 40 milliards d'euros sur les 750 milliards mis sur la table, mais Nicolas Bay s'est inquiété que "comme toujours avec l'Union européenne, on va payer plus que ce qu'on ne touche", en ajoutant que "ces 750 milliards, c'est sûrement une bonne nouvelle pour la Bulgarie par exemple, mais pas pour la France".

>>> Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du lundi 13 juillet 2020 :

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