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Philippe Monguillot, le conducteur de bus agressé à Bayonne, est mort

L'homme de 58 ans se trouvait en état de mort cérébrale depuis son passage à tabac par quatre passagers, dimanche soir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des fleurs déposées devant un portrait de Philippe Monguillot et son épouse Véronique, le 8 juillet 2020, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). (MAXPPP)

Il est mort cinq jours après sa violente agression par des passagers. Le conducteur de bus Philippe Monguillot s'est éteint, vendredi 10 juillet, en fin d'après-midi, a annoncé son épouse. L'homme de 58 ans se trouvait en état de mort cérébrale depuis son passage à tabac par quatre passagers, dimanche soir, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). "En accord avec les médecins, nous avons décidé de ne pas nous acharner", a déclaré Véronique Monguillot à BFMTV

Aucune issue viable n'était possible, nous avons donc décidé de le laisser partir en paix.

Véronique Monguillot

à BFMTV

"Nous avons décidé de le laisser partir. Les médecins étaient pour et nous aussi", a confirmé sa fille Marie à l'AFP.

Quatre suspects incarcérés

Selon le parquet de Bayonne, le chauffeur de bus a été victime d'une agression "d'une extrême violence" alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres. Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d'avoir porté les coups ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et écroués. Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués, notamment pour "non-assistance à personne en danger".

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doit se rendre samedi à Bayonne pour faire un point sur la sécurité dans la ville avec les responsables des services de l'Etat. Il doit ensuite rencontrer les conducteurs et syndicats des transports publics. Le ministre a réagi, vendredi, à la mort de Philippe Monguillot, victime d'un "acte odieux et lâche" qui "ne doit pas rester impuni".

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