Envoyé spécial du jeudi 9 avril 2015
"Envoyé spécial" vous propose cette semaine :
- Les labels "0 % de matières grasses" ont envahi les rayons des supermarchés. Les produits light sont-ils vraiment bons pour la santé ? Ou s’agit-il d’une stratégie marketing qui a su surfer sur un bon filon ?
- En 1971, 15 médecins français fondent Médecins sans frontières dans le but d’apporter leur "secours à toutes les victimes de catastrophes naturelles, d’accidents collectifs et de situations de belligérance, sans aucune discrimination de race, de politique, de religion ou de philosophie". Jacques Bérès est l’un de ces "French doctors", qui n’a jamais cessé de secourir les populations en souffrance partout dans le monde. Portrait d’un véritable humanitaire.
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Les fausses promesses du "light"
La mode de l’allégé est partout. Aucun rayon n’y échappe. Même les produits connus pour être riches en matières grasses sont touchés. Désormais, le consommateur pourra s’offrir un paquet de chips ou un pot de glace allégés sans une once de culpabilité. Mais ces produits qui vous font la promesse du "light" sont-ils vraiment moins caloriques et moins gras que leurs équivalents ?
Avec un Français sur quatre qui consomme régulièrement des produits allégés, les géants de l’industrie agroalimentaire ont sauté sur le filon. Ces produits remplis de promesses sont souvent plus chers que les autres. Et finissent par représenter un budget important pour les familles. Pourtant, l’aspartame coûterait beaucoup moins cher aux industriels que le sucre "classique". Mais est-ce un argument suffisant ?
Et si ces aliments "light" n’empêchaient pas de grossir ? Pire encore, ces produits de régime inciteraient-ils à manger plus ? Plusieurs études ont déjà révélé que les édulcorants poussent l’organisme à consommer plus de nourriture. Pourquoi l’aspartame – de plus en plus critiqué pour ses effets néfastes sur la santé – n’est-il pas interdit ?
Jacques Bérès, le dernier "French doctor"
Cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, ce chirurgien de guerre est sur tous les fronts. Dernièrement en Syrie ou au Kurdistan irakien, à 73 ans, il n’a pas mis sa blouse blanche au placard. Ce French doctor est le dernier de sa génération à continuer d’opérer sur tous les conflits. Jacques Bérès est une figure emblématique de l’humanitaire moderne.
Pour Envoyé spécial, ce médecin au grand cœur a accepté qu’une équipe le suive en Syrie et en Irak. Malgré un territoire cerné par les jihadistes du groupe État islamique, il est venu soigner les combattants et les civils kurdes.
Lorsqu’il n’est pas au front, il mène une vie d’hyperactif. "Peut-être par peur de l’ennui", avoue-t-il. Passionné de courses hippiques, il passe de la poussière et des ruines syriennes aux haras normands, où il élève 60 pur-sang. Il joue sa fortune aux courses et sa vie au front. À Paris, il a également fondé Les Enfants du canal, une association dédiée à l’hébergement et l’insertion sociale des SDF.
Portrait d’un homme qui consacre sa vie à améliorer celle des autres.
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