Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.Qui a l'étoffe d'un héros ?Envoyé spécial a enquêté sur un spécimen rare, le "héros du quotidien", qui – presque malgré lui – vient en aide à des inconnus. Face à une agression, un vol à l’arraché, un incendie, une prise d’otage(s), un accident de la circulation, comment réagiriez-vous ?Quand beaucoup de gens préfèrent détourner le regard, certains altruistes – comme Lassana Bathily lors des attentats de janvier 2015 – n’hésitent pas à voler au secours d’autrui sans rien attendre en retour. Ils ne sont ni sapeur-pompier, ni gendarme, ni médecin. Ce sont des hommes et des femmes ordinaires qui, dans un contexte extraordinaire, se transforment en véritables héros. Mais cela peut parfois les mener devant les tribunaux…Quels sont les mécanismes qui nous poussent à porter assistance, ou non, à une personne en danger ? Certaines personnes sont-elles prédisposées à être plus courageuses ou plus lâches que d’autres ? Depuis plus de cinquante ans, nos comportements en situation de risque sont étudiés par des chercheurs du monde entier. Envoyé spécial se penche sur les découvertes les plus récentes.Les petites mains derrière les ordinateursEt s’il y avait des gens cachés derrière nos ordinateurs ? Des humains chargés d’effectuer des tâches encore trop complexes pour nos machines ? Et si, derrière l’intelligence artificielle de certains logiciels, il existait en fait des milliers de petites mains sous-payées ? C’est l’histoire d’une arnaque vieille de plusieurs siècles, remise au goût du jour par le géant de l’internet Amazon et son mystérieux Turc mécanique.Ce scénario impensable est pourtant vrai : aujourd’hui, dans le monde, plusieurs centaines de milliers de personnes travaillent dans l’ombre de nos ordinateurs pour à peine quelques centimes d’euro. Des tâches décentralisées et précaires, exécutées à toute vitesse par des individus poussés à la flexibilité, et payés une misère. Des postes sans aucune perspective d’évolution au sein de l’entreprise, puisque d’entreprise, il n’y a point, seulement une plateforme internet, baptisée le Turc mécanique, sur laquelle s’inscrivent des sociétés qui cherchent de la main-d'œuvre d’un côté, et des individus qui veulent travailler de l’autre.Au XVIIIe siècle, un inventeur prétend avoir fabriqué un automate, capable de jouer seul aux échecs et de battre les plus grands : de Napoléon Bonaparte à Benjamin Franklin, tous ont voulu jouer – et ont perdu – contre cette machine costumée à la turque, d’où son surnom de Turc mécanique. En réalité, un vrai joueur, maître d’échecs, était caché à l’intérieur ! L’arnaque a duré plus de cinquante ans…Aujourd’hui, le géant Amazon s’est semble-t-il inspiré de cet épisode pour créer la première plateforme de travail mondialisée sur laquelle des petites mains viennent réaliser les tâches que les machines n’arrivent pas à effectuer (identification de personnes sur des photos, traductions...).De New Delhi à la Californie, en passant par la France, une équipe d’Envoyé Spécial est partie à la rencontre de cette nouvelle main-d’œuvre mondialisée, prête à travailler dans l’ombre des machines pour quelques poussières d’euros. Combien de personnes cela concerne-t-il ? Le modèle du Turc mécanique s’apparente-t-il à la mise à disposition, pour répondre aux demandes des multinationales, d’un sous-prolétariat mondial, taillable et corvéable à merci ? Préfigure-t-il l’avenir de l’organisation du travail ? Cellules à vendreCellules souches et thérapie : mythe ou futur proche ? Il y a quelques mois, une équipe japonaise implantait avec succès des cellules souches dans l'œil d'une patiente atteinte de DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge). Récemment, les médias français ont relaté qu'une malade atteinte d'insuffisance cardiaque "trottait" avec son cœur boosté aux cellules souches. Chaque cellule souche a ses caractéristiques, ses défauts, ses qualités, et chacune est dotée d'un fabuleux potentiel curatif.Pourtant, malgré des centaines d'études en cours, peu d'usages thérapeutiques existent aujourd'hui. Ce qui n'empêche pas la présence, aux quatre coins du globle, de "marchands d'espoir" qui vendent déjà, et très cher, les hypothétiques prouesses de ces cellules. Séverine Lebrun et Mathieu Niewenglowski ont rencontré Clémence à Bangkok. À 23 ans, cette jeune Française atteinte d'une maladie incurable s'apprête à subir une injection de cellules souches en espérant aller mieux. Et peu lui importent les risques encourus. À Los Angeles, les cellules souches font la fortune des chirurgiens esthétiques. Enfin, en Suisse, des industriels proposent aux parents de congeler les cellules souches de leurs enfants, pour une éventuelle utilisation future. Les cellules souches sont devenues un business très convoité.La rédaction d'Envoyé spécial vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial.