13h15 le dimanche. Juifs de France : en plein doute
Des Français juifs ont été la cible d'assassins comme Mohamed Merah à Toulouse ou Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris. Des Français juifs sont aussi victimes au quotidien d'actes ouvertement antisémites dans la rue. Des synagogues et des écoles confessionnelles sont l'objet d'attaques…
Le 19 mars 2012, Mohamed Merah tue trois enfants et un père de famille juifs à l’école Ozar Hatorah de Toulouse… Le 1er décembre 2014, un jeune couple subit une violente agression antisémite à son domicile de Créteil (Val-de-Marne)... Le 9 janvier 2015, Amedy Coulibaly assassine quatre personnes juives lors de la prise d’otages à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris… Le 11 janvier 2016, un professeur juif portant sa kippa est attaqué à la machette à Marseille par un adolescent se revendiquant de l’organisation Etat islamique…
Tags sur les lieux de culte, insultes au quotidien dans la rue ou les cours d'école… Depuis plusieurs années, des Français de confession juive sont régulièrement pris pour cibles. Des centaines d'actes antisémites ont lieu chaque année, mais les chiffres officiels ne comptabilisent que ceux "ayant fait l’objet d’une plainte auprès des services de police" pointe la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNDH).
Un antisémitisme aux multiples visages
Le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur France 2 est allé pendant plusieurs semaines à la rencontre d'un grand nombre de Français juifs qui doutent, subissent l'antisémitisme au jour le jour, à Sarre-Union, en Alsace, Paris ou Créteil. Sur les 500 000 Français juifs, combien s'interrogent sur leur avenir ? L'antisémitisme est-il de retour en France ? Et sous quelle forme ?
Lionel Feuerstein, Benjamine Jeunehomme et Nicolas Berthelot rapportent des témoignages forts, poignants, des paroles essentielles, de femmes et d'hommes confrontés à ce phénomène aux multiples visages. Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, comment peut-on de nouveau risquer sa vie pour le simple fait de porter une kippa dans la rue ou de faire ses courses dans un magasin casher ?
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