Déraillement d'un train en 2015 : le procès d'une catastrophe oubliée

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Déraillement d'un train en 2015 : le procès d'une catastrophe oubliée
Article rédigé par franceinfo - C. Weill-Raynal, J. Poissonnier, D. Fossard
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Au lendemain des attentats du 13-Novembre, l'actualité s'est peu intéressée au déraillement d'un TGV d'essai en Alsace, durant lequel 11 personnes ont été tuées, et 42 autres blessées. Le procès s'est ouvert à Paris, lundi 4 mars.

La catastrophe semblait impossible, le TGV ne pouvait pas dérailler. Mais le 14 novembre 2015, le TGV Est déraille lors d'une séance d'essai, avec 53 personnes à bord. Patrick Rolland avait été invité par son frère, technicien à la SNCF : "On était six, c'était notre famille, mon frère qui n'est pas revenu, donc c'est aussi pour sa mémoire." Un accident qui a fait 11 morts et 42 blessés. Le TGV allait tout simplement trop vite lorsqu'il a abordé un virage à 265 km/h, au lieu des 176 autorisés

 

La SNCF, deux filiales, et trois salariés jugés

Le procès de cette catastrophe s'est ouvert à Paris, lundi 4 mars. Pour les parties civiles, cette séance d'essai avait été organisée en dépit du bon sens. "On savait bien que le TGV allait trop vite. Il a freiné trop tard parce qu'on s'est trompé. On n'était pas suffisamment formé, parce qu'on n'a pas pris la mesure de ce qu'étaient des essais en survitesse", indique Gérard Chemla, avocat des parties civiles. La SNCF, deux de ses filiales, et trois salariés, dont le conducteur du TGV, se retrouvent face au juge.

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