Immigration : le Portugal, une terre d'accueil pour la main-d'œuvre étrangère
Un bateau de pêche largue les amarres dans un petit port du nord du Portugal. La nuit s'annonce longue pour l'équipage et pour José Luis, le capitaine du chalutier. À bord, une dizaine de marins, tous Indonésiens. Une main-d'œuvre devenue désormais courante dans une activité délaissée par les jeunes Portugais. "C'est comme ça, avant il y avait beaucoup de travail pour les pêcheurs, il y en a moins aujourd'hui, donc ça n'attire plus. Si les Indonésiens n'étaient pas là, 90% de notre savoir-faire aurait disparu", explique José Luis.
"On n'est pas en situation illégale"
Retour dans le port au petit matin. La pêche a été bonne, tout le monde est content, les Indonésiens surtout. Ils l'expriment en portugais : "Les pêcheurs comme nous, qui travaillent au Portugal, n'ont aucun souci, aucun problème. Nos familles et nos proches en Indonésie se sentent rassurés, puisqu'on n'est pas en situation illégale."
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