Climat : que risquent les activistes après les dégradations d’œuvres d’art ?
"Le printemps" de Monet a été recouvert de soupe, samedi 10 février, dans un musée à Lyon (Rhône). Deux semaines plus tôt au Louvre à Paris, la "Joconde" de Léonard de Vinci subissait le même sort. Les activistes du climat s’en prennent aux œuvres d’art pour faire entendre leurs revendications. Que risquent les auteurs des gestes, et comment se protègent les musées ? Les mesures de sécurité ont été renforcées à l’entrée du musée Grévin, à Paris. Chaque visiteur est fouillé, et depuis peu, certains produits sont surveillés, notamment "les produits à base de sauce tomate" ou "de confiture".
Les auteurs rarement condamnés
Il y a dix ans, une statue de Vladimir Poutine avait été détruite par une militante FEMEN. Depuis, le budget consacré à la sécurité a doublé. Après un jet sur un tableau de Monnet, un musée allemand oblige les visiteurs à déposer leurs effets personnels dans un vestiaire. En France, la peine encourue pour une dégradation d’œuvre d’art peut aller jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende. En réalité, les auteurs sont rarement condamnés, car les tableaux visés sont souvent protégés. "L’idée ce n’est pas d’abîmer, on sait qu’il y a des vitres. L’objectif, c’est d’interpeller", commente Catalina, membre de Riposte Alimentaire.
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