Mort de Robert Badinter : un registre de condoléances au ministère de la Justice
Devant les portes du ministère de la Justice à Paris, la file d’attente s’étire pour rendre hommage à Robert Badinter, dans la soirée du vendredi 9 février. "Je suis présent dans le secteur, et je me suis dit, il faut que je passe, pour pouvoir lui rendre cet hommage", confie un homme. De nombreux anonymes sont venus signer le recueil, mais également des collaborateurs de l’ancien garde des Sceaux. "C’était un très, très bon ministre. On en garde tous un très, très bon souvenir. Très simple, et avec beaucoup de courtoisie, de respect pour les autres", se souvient l’une d’eux.
Une "figure du siècle"
L’annonce de la disparition de celui qui a aboli la peine de mort en France a suscité une vive émotion. Robert Badinter, ministre de la Justice et président du Conseil constitutionnel était une "figure du siècle", comme l’a souligné Emmanuel Macron. Il a également marqué des générations d’avocats. "C’est grâce à lui que je suis maintenant élève-avocate", assure une femme venue se recueillir. Les portes de la Chancellerie seront ouvertes jusqu’à dimanche soir.
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