Iran : la colère du peuple de faiblit pas
Dans de nombreuses villes iraniennes, même reculées, les commerçants ont baissé leur rideau, à l’image du bazar d’Ispahan, vide. Une façon pour eux de répondre à l’appel à la contestation populaire, un mouvement de trois jours qui atteindra son apogée avec la journée symbolique de l’étudiant en Iran. L’annonce de la fin de la police des mœurs par le procureur général ne convainc pas. “La République islamique n’a pas fait la moindre concession pour les Iraniens, qui sont dans la rue depuis trois mois”, détaille Mahnaz Shirali, sociologue et spécialiste de l’Iran.
Une manifestation prévue à Téhéran
Même une possible cessation des activités de cette police, responsable de l'arrestation de Mahsa Amini, décédée trois jours plus tard, ne suffirait pas à combler les Iraniens, qui aspirent à plus. Les protestataires veulent la chute du régime. Une grande manifestation est programmée mercredi 7 décembre à Téhéran.
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