Cet article date de plus d'un an.

Lyon-Turin : une manifestation sous tension contre la ligne ferroviaire

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Lyon-Turin : une manifestation sous tension contre la ligne ferroviaire
Article rédigé par France 2 - M. Damoy, E. Prigent, R. Gardette, T. Germain, France 3 Grenoble, M. Le Rue
France Télévisions
France 2
Près de 3 000 opposants se sont rassemblés, samedi 17 juin, contre la future ligne ferroviaire grande vitesse entre Lyon et Turin. Cela fait 30 ans que ce projet suscite la polémique et la résistance de certaines associations.

Jets de pierre contre gaz lacrymogène. Peu après 16 heures, samedi 17 juin, la tension est montée d’un cran entre les opposants à la ligne ferroviaire Lyon-Turin et les forces de l’ordre. Ce rassemblement a été interdit deux jours plus tôt par la préfecture. Une décision incompréhensible, pour les manifestants. "On essaie toujours de faire en sorte que les choses se passent le mieux possible, pacifiquement. Et on a un rapport de force", déclare un manifestant. "Je ne veux pas de la violence, je ne veux rien de tout ça. Mais je viens de m’exprimer avec, je ne sais pas, 4 000 personnes", ajoute un autre. 

Huit blessés legers

Entre 3 000 et 5 000 personnes, à l’initiative du collectif écologiste "Les Soulèvements de la Terre", dénoncent l'impact environnemental de ce projet, initié il y a plus de 30 ans. Relier Lyon (Rhône) à Turin (Italie) en train, en moins de deux heures, au lieu de quatre actuellement. Les défenseurs du projet, eux, affirment qu’il permettrait de supprimer 700 000 camions par an sur les routes des Alpes. Déterminés à se faire entendre, les manifestants contenus sur le pont d’une route départementale ont choisi de passer par la rivière, pour tenter de bloquer l’autoroute A43. Samedi soir, les autorités affirment avoir tout fait pour éviter les débordements. La préfecture dénombre ce soir huit blessés légers, un du côté des manifestants, sept au sein des forces de l’ordre.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.