Haut-Karabakh : après l’exode, la terreur des réfugiés
Plus de 100 000 Arméniens ont fui le Haut-Karabakh depuis l’offensive éclair de l’Azerbaïdjan le 10 et 20 septembre. L’exode a spontanément commencé dès l’ouverture de la frontière avec l’Arménie, facilitant ce qui ressemble à un nettoyage ethnique. Les autorités ont dû installer un centre d’accueil pour désengorger la ville frontalière de Goris (Arménie). Durant le week-end du 30 septembre, près de 90 % de la population a fui l’enclave du Haut-Karabakh.
"J’ai peur qu’ils nous massacrent"
Tous évoquent la terreur inspirée par les Azerbaïdjanais qu’ils appellent "les Turcs". "Comment peut-on vivre avec les Turcs quand nous nous souvenons que nous avons perdu nos fils, nos héros ?", questionne un réfugié. "Bien sûr, j’ai peur. Je n’arrive pas à dormir la nuit. Combien de temps peut-on vivre avec la peur ? (...) J’ai peur qu’ils nous massacrent", confie une réfugiée. Le président de l’Azerbaïdjan a réaffirmé sa volonté de relier son pays à la Turquie par un corridor qui passe forcément par l’Arménie.
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