Sécheresse : faute de pluie, les nappes phréatiques sont au plus bas
Avec le printemps et les premiers bourgeons, la saison stratégique de la recharge est terminée. Aujourd’hui, s’il pleut, c’est la végétation qui en profitera, pas les nappes phréatiques en profondeur. En mars 2022, plus de la moitié des nappes avaient un niveau trop bas. Un an plus tard, trois quarts d’entre elles sont en déficit. La faute au manque de pluie, cruellement absente en octobre, et surtout pendant un mois, entre janvier et février, c’est historique.
Des scenarios pessimistes
Elle revient un peu en mars, mais les températures favorisent de plus en plus l’évaporation de l’eau. Dès lors, les scénarios de l’été varient de préoccupants à franchement pessimistes. Sur une carte affichant les prévisions de risques de sécheresse pour cet été en France, les nappes en danger sont partout. Moins de pluie, plus de chaleur au printemps, cela veut dire plus d’irrigation et donc, des nappes trop sollicitées. La saison des restrictions a débuté, logiquement, bien avant l’été.
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