Bretagne : rencontre avec Allan Cahorel, un guitariste-funambule en devenir
Quand il veut prendre de la hauteur, Allan Cahorel devient funambule de l’extrême. Après deux heures de préparation, il s’élance sur une quarantaine de mètres de long, perché à 25 mètres du sol du Cap d’Erquy (Côtes-d’Armor). "Le funambulisme pour moi s’apparente pratiquement à la méditation", explique ce passionné. Les promeneurs sont médusés. "On le voit, il est vraiment décontracté, aucun souci, aucune crainte", s’étonne l’un d’eux.
"Une peur paralysante"
Même sanglé, les sensations sont fortes au-dessus du vide. "Quand j’ai commencé le funambulisme, j’avais très peur. C’était une peur paralysante. Maintenant, j’arrive à la canaliser. Aujourd’hui, j’éprouve beaucoup de plaisir à marcher sur mon fil, à grande hauteur", raconte Allan Cahorel. Il installe son fil partout où il trouve un beau paysage. Le rêve de ce musicien professionnel est d’allier ses deux passions et de devenir guitariste-funambule.
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