Attentat à Bruxelles : retour sur une nuit de traque
Juché sur un scooter, une arme de guerre à la main, un homme en gilet orange a semé la terreur, lundi 16 octobre, dans les rues de Bruxelles (Belgique). Vers 19h15, un habitant le filme depuis sa fenêtre. Il prend le temps de préparer son arme, avant de tirer à plusieurs reprises sur des véhicules. Il remonte sur son scooter, puis poursuit à pied les passagers d’un taxi. L’arme levée vers le ciel, il crie "Allahu akbar", avant de prendre la fuite.
Le suspect tué
Les témoins sont prostrés. "Je n’arrivais pas à bouger, je suis resté figé sur le moment", témoigne un homme. La fusillade a eu lieu dans le centre-ville de Bruxelles. Il y a deux morts et un blessé, des supporters suédois qui se rendaient au Stade Roi Baudoin pour un match de football. Sur les réseaux sociaux, le tireur revendique avoir tué des Suédois disant vouloir venger les musulmans. Son visage et son nom Abdesalem L. font rapidement la une de la télévision.Dans le stade, les supporters sont confinés plus de 2h30, avant de sortir sous haute surveillance policière. L’assaillant est recherché par toutes les polices. Les contrôles sont renforcés à la frontière. Mardi matin, un témoin repère le suspect, attablé à la terrasse d’un café. Il est neutralisé par les forces de l’ordre et décédera peu de temps après.
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