Législatives 2024 : Emmanuel Macron, "un repoussoir pour les électeurs", selon le spécialiste de la communication politique Philippe Moreau-Chevrolet

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
Législatives 2024 : Emmanuel Macron, "un repoussoir pour les électeurs", selon le spécialiste de la communication politique Philippe Moreau-Chevrolet
Législatives 2024 : Emmanuel Macron, "un repoussoir pour les électeurs", selon le spécialiste de la communication politique Philippe Moreau-Chevrolet Législatives 2024 : Emmanuel Macron, "un repoussoir pour les électeurs", selon le spécialiste de la communication politique Philippe Moreau-Chevrolet (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Philippe Moreau-Chevrolet, spécialiste de la communication politique, est présent sur le plateau du 12/13 info, samedi 22 juin. Quel regard porte-t-il sur la communication d’Emmanuel Macron et du camp présidentiel ?

Emmanuel Macron s’est à nouveau exprimé en marge de la Fête de la musique. Une stratégie efficace en vue des législatives ? "Non. Il devrait se taire, c’est ce que lui a demandé Gabriel Attal en début de semaine dans un entretien privé qui a fuité : de se retirer de la campagne et le laisser lui, Gabriel Attal, faire campagne", estime Philippe Moreau-Chevrolet, spécialiste de la communication politique. 

Le président "en train de compromettre les chances de son camp"

Selon lui, le président "est en train de compromettre les chances de son camp", et ce pour deux raisons. D’une, parce qu’Emmanuel Macron est "devenu un repoussoir pour les électeurs", à tel point "que ses propres candidats ne mettent plus son nom ni son visage sur les affiches"

Mais le président compromet également, selon le spécialiste, "les chances du second tour". "Il pourrait y avoir une réconciliation des modérés au second tour. Probablement, le parti présidentiel va être troisième, ce qui signifie que dans des triangulaires face au RN, il va falloir qu’ils se désistent pour un candidat, par exemple, du Nouveau Front populaire. Et pour ça, il faut que l’accord soit possible", développe Philippe Moreau-Chevrolet. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.