Santé : le 22 juin, journée de sensibilisation au don d’organes
Jean-Marie Guillon a donné un rein à son épouse. Devant des étudiants en médecine, il est venu convaincre et témoigner de l’importance du don d’organes. "C’est soit la dialyse, soit la mort. Je prends un petit risque, mais il n’est pas si important que ça par rapport à une autre opération. Ça va m’immobiliser pendant un mois, mais après un mois, on est reparti, à deux", confie-t-il. Chaque jour, en moyenne 15 greffes ont lieu dans l’Hexagone, mais également deux à trois décès en raison du manque de donneurs.
22 000 personnes dans l’attente d’une greffe
Si 80% des Français se déclarent favorables aux dons après leur mort, le taux d’opposition des familles est de 37%. C’est sur ce sujet que les associations souhaitent travailler. "Quand on a un refus qui n’était pas celui de la personne concernée mais qui est une mauvaise transmission, cette personne va décéder pour rien, et la personne qui aurait pu recevoir les organes va aussi décéder, faute d’organes", explique Philippe Patton, membre de l’association pour le don d’organes et de tissus humains. En France, tout le monde est donneur présumé. 22 000 personnes sont toujours dans l’attente d’une greffe.
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