Normandie : les vélos de plus en plus nombreux à bord des trains
Prendre le train en vélo. Depuis trois ans, c’est le choix de vie de Damien Fischetti. Il s’est installé à Rouen et continue de travailler à Paris. "Ça correspond à peu près à 3.000 kilomètres par an, uniquement pour le trajet vélo-travail. Chaque jour c’est 1h20 de vélo et 2h40 en train pour son aller-retour", avec toujours le même rituel, accrocher très rapidement son vélo. "Vous avez uniquement trois places de vélo, ce qui est aujourd’hui, pour une région comme la Normandie, très peu", explique-t-il. Ce soir là, toutes les places sont prises quinze minutes avant le départ.
Priorité au confort des passagers dans les trains
Face à ce succès, la réservation à un euro est devenue obligatoire depuis cet été. "C’est très compliqué parce qu’il y a très peu d’espaces vélo", explique un cycliste qui n’a pas réservé. Mais région Normandie, en charge des TER, assume : elle veut privilégier le confort des passagers. "On n'aura jamais assez de place pour emporter tous les vélos qui sont en demande et la vocation de nos trains est d’abord de transporter des voyageurs", a rappelé Antoine Jean qui gère le plan mobilités douces de la région Normandie. La priorité en Normandie, développer les parkings dans les gares : 1.200 places supplémentaires seront construites d’ici un an.
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