Logement : des baux temporaires contre les squatteurs
À Nantes (Loire-Atlantique), des maisons sont vouées à être détruites. Si les entrées sont murées pour que personne ne puisse rentrer, des locataires résident toutefois à l'intérieur, de façon légale. "On paie 230 euros tous les mois, charges comprises", indique Eloi Bregeon. Le loyer est très attractif puisque le bail est précaire et valable pour 18 mois au maximum. De plus, en habitant la maison, les jeunes évitent que celle-ci soit squattée, ce qui était le cas un an plus tôt.
Près de 6 000 personnes logées en trois ans
Ainsi, un des locataires raconte que des personnes ont essayé de rentrer, mais aussi de les intimider par la fenêtre. Les propriétaires sont rassurés, alors que les procédures d'expulsion des squatteurs peuvent durer des années. Plusieurs bâtiments ont recours aux baux temporaires afin d'éviter le squat. "L'occupation, c'est le seul moyen qui va vraiment dissuader les squatteurs", assure Edgar Baget, responsable de projet. Le dispositif a permis de loger 5 800 personnes en trois ans.
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