Immobilier : des clients et artisans sur le carreau après la faillite d’un constructeur breton
Après une vie de marin-pêcheur, François Le Lay avait prévu de faire construire une maison sur la côte sud du Finistère. Elle devait être livrée prochainement, mais le chantier s’est arrêté, à peine commencé. Il avait avancé 270 000 euros, la moitié du prix de la maison. "J’ai travaillé toute ma vie, depuis l’âge de 14 ans. On avait une belle maison sur Quimper, on l’a vendue. (…) On est partis en location, et avec l’argent de la maison on a mis sur ce chantier", explique-t-il.
Le constructeur s’est volatilisé
Le constructeur, la société Woodz, s’est volatilisé. François Le Lay se sent aujourd’hui trahi et en colère. Plus d’une vingtaine de personnes seraient victimes. Parmi elles, les artisans qui travaillaient pour Woodz. Gérard Tanguy, menuisier, attend 23 000 euros d’impayés. "Des factures (…) jusqu’à 10 000 euros, (…) on comprendra facilement qu’il y a eu un abus de gérance", dit-il.
Les salariés de Woodz n’auraient quant à eux pas été payés depuis l’été. Le gérant de l’entreprise est injoignable, et l’avocat de l’entreprise a refusé de s’exprimer. Selon Me Gérard Briec, l’avocat des victimes, le gérant aurait "essayé de contourner" la réglementation.
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