Whirlpool

L'usine Whirlpool d'Amiens (Somme) doit fermer en juin 2018, dans un bassin d'emploi déjà durement touché.

Au total, quelque 290 salariés, auxquels s'ajoutent 250 intérimaires employés quasiment en permanence et une centaine de salariés du sous-traitant pour les plastiques, Prima, installé sur le site même de l'usine, risquent d'être licenciés par le numéro deux mondial du gros électroménager.

La production de sèche-linges d'Amiens doit être transférée à Lodz (Pologne), dont le site doit devenir "le point central" de la nouvelle plateforme de production de sèche-linges pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient du géant américain.

Le site a déjà fait l'objet de plusieurs plans sociaux ces dernières années : il employait encore 1.300 personnes en 2002.

Depuis l'annonce de la fermeture, les salariés ont manifesté à plusieurs reprises, à Amiens début et mi-février. Ils accusent l'usine de délocaliser uniquement pour des profits.

Le 26 avril, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont rendus sur place, à la rencontre des salariés. Pour le candidat d'En marche !, la visite a tourné à la confrontation. Il a répondu aux questions, parfois virulentes, de salariés pendant 45 minutes.