Portrait : à la rencontre de Géraldine, scaphandrière de métier
Au pied d’une usine pétrochimique, classée Seveso, un rail sous-marin qui sert au transport de cuves doit être réparé. Géraldine Parodi, scaphandrière, va être envoyé afin d’effectuer le travail. Alors elle se prépare. Sur sa tenue, un fil appelé le narguilé, constitue son "cordon ombilical". Elle enfile sa tenue complète : son casque de scaphandrier contenu de plomb, d’une bouteille de secours et d’un gilet. Au total, elle porte 33 kilos sur le dos.
"On travaille à l’aveugle"
Le mari de Géraldine, Jérémy Matrone, assure la liaison radio et vidéo depuis leur camionnette. "Aujourd’hui, on a de la chance, on a de la visibilité, on voit ce qu’elle fait (...) La plupart du temps on travaille à l’aveugle", commente Jérémy Matrone. Géraldine intervient à huit mètres de profondeur. Elle est restée une heure sous l’eau ce jour-là. Mais les interventions peuvent durer jusqu’à trois heures, pas plus, car le code du travail l’interdit.
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