Crise agricole : le plafonnement des importations ukrainiennes par Bruxelles, une mesure insuffisante ?

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Importation de blé ukrainien : l'effort de Bruxelles ne suffit pas pour la France
Article rédigé par France 2 - V. Astruc, A. Mezmorian, S. Giaume, L. Esnault, B. Catrice
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Alors que Bruxelles a décidé de plafonner les importations de blé et de poulets ukrainiens mercredi 20 mars, aujourd'hui exemptées de droits de douanes, certains pays, dont la France, estiment que le geste est insuffisant.

La tonne de maïs ukrainien est aujourd'hui vendue deux fois moins cher qu'avant la guerre, ce qui a conduit à une importation massive de cette céréale. Mercredi 20 mars, Bruxelles a annoncé que les taxes douanières allaient être rétablies au-delà d'un certain volume. Une décision insuffisante selon Thierry Desforges, vice-président de la FDSEA Essonne. L'agriculteur déplore que les références aient été prises "au moment où ils importaient le plus". "Nous, ce qu'on demandait, c'est que les références soient prises avant la crise", précise-t-il.

Un effort supplémentaire attendu par plusieurs pays

Bruxelles tente un équilibre fragile entre soutien à Kiev (Ukraine) et maintient du revenu des agriculteurs européens. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le court du blé a été quasiment divisé par deux, un impact énorme pour les agriculteurs européens. C'est pourquoi la France et la Pologne, notamment, n'ont pas validé l'accord qui devait être signé mercredi 20 mars. 

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