Vidéo Paris 2024 : ces athlètes ukrainiens qui s’entraînent en pleine guerre avec la Russie

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Paris 2024 : ces athlètes ukrainiens qui s’entraînent en pleine guerre
Article rédigé par France 2 - S. Perez, C. Cormery, D. Ollieric, R. Mathé, D. Padalka, O. Leuta, L. Feuillebois, P. Miette
France Télévisions
Les athlètes ukrainiens seront présents aux Jeux olympiques. Même s'il est difficile pour eux de se préparer en pleine guerre, ils s'entraînent et s'accrochent.

C’est l’autre front des Ukrainiens. Cette fois, la bataille se joue dans un centre sportif de Kiev (Ukraine). A cinq mois des JO de Paris, le gymnaste médaillé de bronze à Londres (Royaume-Uni) en 2012, Igor Radivilov s’entraîne. A 28 ans, il rêve d’un dernier podium, au nom de sa ville de Marioupol, sous occupation russe, et de sa famille restée sur place. "Ça reste dur psychologiquement, surtout pendant les attaques la nuit", confie-t-il. 

Andriy Krylyuk, le directeur du centre, veille sur la préparation des athlètes. Les premiers jours de la guerre, le complexe a servi d’abri pour les sportifs et leurs familles. Le cheval d’arçon servait alors de support de démonstration pour les armes à feu. "Si le drapeau ukrainien est hissé cet été à Paris, ce sera vraiment une victoire pour nous, et pour tout le pays", assure-t-il. 

Une icône nationale sollicitée

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les autorités ont sollicité une icône nationale, qui avait prévu de raccrocher : Jean Beleniuk. Après sa médaille d’or il y a quatre ans, le lutteur s’est lancé dans une carrière de député dans le parti du président Volodymyr Zelensky.

Les Ukrainiens viendront donc aux JO de Paris en tant que porte-parole de leur nation attaquée. Ils concourront en hommage aux 400 sportifs décédés au combat, dans les bombardements ou qui ont abandonné leurs espoirs de compétition par patriotisme. 

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