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Violences faites aux femmes : "Le gouvernement est carrément en retard", estime la présidente de la Fondation des Femmes

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Samedi 25 novembre aura lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Invitée du 12/13 info, jeudi, la présidente de la Fondation des Femmes Anne-Cécile Mailfert est revenue sur la réponse du gouvernement à ce sujet.
Violences faites aux femmes : "Le gouvernement est carrément en retard", estime la présidente de la Fondation des Femmes Samedi 25 novembre aura lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Invitée du 12/13 info, jeudi, la présidente de la Fondation des Femmes Anne-Cécile Mailfert est revenue sur la réponse du gouvernement à ce sujet. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen, A.Goutard
France Télévisions
Samedi 25 novembre aura lieu la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Invitée du 12/13 info, jeudi, la présidente de la Fondation des Femmes Anne-Cécile Mailfert revient sur la réponse du gouvernement à ce sujet.

La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes aura lieu samedi 25 novembre. Depuis des années, la présidente de la Fondation des Femmes Anne-Cécile Mailfert se bat pour qu'il y ait plus de moyens déployés dans cette lutte. En 2022, 118 femmes ont été tuées et il y a eu 267 tentatives de meurtre par un conjoint ou un mari. Par ailleurs, on dénombre environ 120 000 plaintes chaque année pour violences conjugales. Revenant sur les différentes mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre ces violences, Anne-Cécile Mailfert estime, jeudi dans le 12/13 info, que "ce sera suffisant le jour où on mettra les moyens qu'il faut mettre".

"On balance des miettes"

"La Fondation des Femmes a fait un rapport sur ce sujet qui liste exactement le nombre de dispositifs et le nombre de dépenses, et on voit bien qu'on est sur un rapport de 1 à 20 avec ce qu'il faudrait faire", poursuit la présidente de la Fondation des Femmes. "On balance des miettes, mais c'est sûr qu'en fait, avec quelques miettes, ce n'est pas ça qui va changer la situation", abonde-t-elle, estimant que "le gouvernement est carrément en retard, non seulement par rapport à sa population, mais aussi par rapport aux autres pays comme l'Espagne ou les États-Unis".

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