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Gaza : "La situation humanitaire est catastrophique", alerte le vice-président de Médecins du monde

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À Gaza, la pause humanitaire et la libération des otages du Hamas a été repoussée de 24 heures et aura lieu vendredi 24 novembre, un "supplice", selon Jean-François Corty, vice-président de Médecins du monde, invité du 12/13 info.
Gaza : "La situation humanitaire est catastrophique" alerte le vice-président de Médecins du monde À Gaza, la pause humanitaire et la libération des otages du Hamas a été repoussée de 24 heures et aura lieu vendredi 24 novembre, un "supplice", selon Jean-François Corty, vice-président de Médecins du monde, invité du 12/13 info. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
France Télévisions
La pause humanitaire devrait permettre l'entrée de 200 à 300 camions d'aide à Gaza. "Cette fenêtre de pause n'est pas suffisante (…) il faut un cessez-le-feu", assure Jean-François Corty, invité de franceinfo canal 27.

"C'est un supplice pour tout le monde : pour les familles d'otages, pour les prisonniers qui sont censés être libérés en Israël et aussi pour les citoyens de Gaza et les civils", explique Jean-François Corty, vice-président de Médecins du monde, invité du 12/13 info sur franceinfo canal 27, jeudi 23 novembre.

"On a près de 15 000 morts et je pense que ces chiffres sont aujourd'hui sous-estimés par rapport aux morts qui n'ont pas été retrouvés sous les décombres", ajoute-t-il à propos du bilan humain. De plus, avec le blocus, des personnes fragiles meurent d'un défaut d'accès aux soins.

Les ONG ne peuvent pas gérer les négociations des otages 

"La situation humanitaire est catastrophique", résume François Corty. La pause humanitaire devrait permettre l'entrée de 200 à 300 camions d'aide à Gaza. "Cette fenêtre de pause n'est pas suffisante (…) il faut un cessez-le-feu", assure Jean-François Corty qui demande l'entrée d'eau, de nourriture, d'essence et de médicaments.

"Ce n'est pas aux ONG comme Médecins du monde, Médecins sans frontières, ce n'est pas aux Nations unies de gérer l'interface et les négociations avec les otages. Simplement parce qu'on n'a pas le mandat, on n'a pas la légitimité politique", conclut le vice-président de Médecins du monde.  

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