Sécurité routière : "l’homicide routier" remplace "l’homicide involontaire"
Depuis quatre ans, Patricia Bénard lutte contre la grande délinquance routière. Pour elle, le changement sémantique d’homicide involontaire à homicide routier était primordial. "Parce que ce mot, involontaire, c’était impensable pour nous. Quand une personne tue, c’est quand même un assassin de la route. Et sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants, pour moi c’est volontaire", dit-elle.
Un changement juridique mais les peines encourues n’évoluent pas
L’homicide routier concerne tous les conducteurs, qui grillent notamment un feu, font un excès de vitesse ou prennent des stupéfiants et de l'alcool. Pour une autre maman, Lydie Elisabeth Montury, dont le fils de 12 ans a été mortellement percuté, et un autre gravement blessé, ce nouveau délit est également synonyme d’un véritable statut. Ce changement de terme juridique n’alourdit toutefois pas les peines encourues. Selon le gouvernement, la loi pourrait évoluer vers un durcissement des condamnations.
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