Marseille : la ville célèbre les 80 ans de sa Libération

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Mardi 27 août, Marseille a commémoré les 80 ans de la Libération. En 1944, la foule était nombreuse pour fêter le départ des Allemands. Jeannette Laggiard, qui avait 9 ans à l'époque, se souvient de la liesse qui a traversé la ville et des années noires qui ont précédé.
Marseille : la ville célèbre les 80 ans de sa Libération Mardi 27 août, Marseille a commémoré les 80 ans de la Libération. En 1944, la foule était nombreuse pour fêter le départ des Allemands. Jeannette Laggiard, qui avait 9 ans à l'époque, se souvient de la liesse qui a traversé la ville et des années noires qui ont précédé. (France 2)
Article rédigé par France 2 - S. Soubane, N. Berthier, S. Pichavant, L. Dulois
France Télévisions
Mardi 27 août, Marseille a commémoré les 80 ans de la Libération. En 1944, la foule était nombreuse pour fêter le départ des Allemands. Jeannette Laggiard, qui avait 9 ans à l'époque, se souvient de la liesse qui a traversé la ville et des années noires qui ont précédé.

Marseille (Bouches-du-Rhône) s'est libérée dans la douleur en 1944. Le 27 août, la ville est défigurée par une semaine de combats, mais la joie éclate. Dès le 29 août, les soldats paradent sur le Vieux-Port. C'est ici que s'est rendue Jeannette Laggiard, 80 ans plus tard. Elle n'avait que 9 ans à l'époque. "La foule est vers les bars, les brasseries, et tout le long de la Canebière aussi. Il y avait beaucoup de Nord-Africains (et de personnes issues) des colonies", se rappelle-t-elle.

"Marseille retrouvait sa joie de vivre"

"Je vois les gens enthousiastes, qui applaudissent, qui crient de joie. Ça saute, c'est heureux, quoi. Marseille était ressuscitée, Marseille retrouvait sa joie de vivre", poursuit-elle. Depuis la rue où elle a grandi, elle se souvient que certains voisins collaboraient avec les Allemands. Le bruit de leurs bottes l'a traumatisée. "Jamais je ne mets de bottes, moi, même l'hiver. Je ne peux pas supporter", confie-t-elle dans un rire. Pour beaucoup de Marseillais, la Libération signe la fin de la clandestinité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.