Rentrée scolaire : un grand flou demeure autour des mesures du gouvernement démissionnaire
C'est une ministre de l'Éducation démissionnaire qui s'est présentée devant les médias, dans la matinée du mardi 27 août. Les dossiers que menait Nicole Belloubet sont suspendus du fait de la dissolution. "J'ai bien conscience que cette rentrée scolaire se déroule dans un contexte un peu inédit sur le plan politique", a-t-elle déclaré. Parmi les réformes gelées, on trouve le recrutement des enseignants à bac +3, les nouveaux programmes de français et de mathématiques pour la maternelle et une partie du primaire, ou encore le brevet obligatoire pour passer en seconde.
Certains dossiers gelés, d'autres se poursuivent
Les chefs d'établissement, qui étaient nombreux à s'opposer à certaines de ces réformes, préfèrent rester prudents. "On est en attente de savoir si toutes ces propositions vont perdurer ou pas. Très objectivement, on espère que beaucoup d'entre elles ne le seront pas, parce que pour nous, ce sont beaucoup de dépenses pour peu d'effets pédagogiques ou éducatifs", tranche Bruno Bobkiewicz, secrétaire générale du syndicat SNPDEN-UNSA. Les groupes de niveau au collège seront tout de même partiellement appliqués, au même titre que l'expérimentation du port de l'uniforme ou de l'interdiction du téléphone portable dans l'enceinte des collèges.
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