80 ans de la libération de Marseille : les précieux souvenirs des survivants
Elles ne se connaissent pas et pourtant, leur histoire est marquée la libération de Marseille (Bouches-du-Rhône) à l'été 1944. Elles se sont rencontrées au pied de Notre-Dame de la Garde, dont les murs portent encore les stigmates des combats. "Le moment où la Vierge de la Garde a eu le drapeau blanc (...), ça a été un grand soulagement", confie Josette Sakakini, fille des résistants Adrienne et Fernand Sakakini.
La cité Phocéenne enfin libre
A 97 ans, Jacqueline Dellepiane-Patero était infirmière lors de la libération de Marseille. "Pendant que ça bombardait, je jouais du piano comme ça, je n'entendais pas les bombardements", se souvient-elle. En août 1944, Jacqueline commençait à peine sa carrière d'infirmière, à 17 ans. "Ils pleuraient tous, ils réclamaient leur mère". Les souvenirs insupportables des blessés la hantent encore. Plus de 3 000 soldats et civils perdent la vie lors de la bataille. De son côté, Josette Sakakini est une enfant de la Libération, car ses parents sont tombés amoureux lors des combats pour la résistance. Le soir du 28 août 1944, la cité Phocéenne est enfin libre.
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