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Népal : le combat quotidien des nonnes kung-fu

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Tibet : le combat quotidien des "nonnes Kung-fu"
Article rédigé par France 2 - L. Berbey, M. Boyer, U. Cailloux, A. Forget
France Télévisions
Dans leur monastère à quelques kilomètres de Kathmandou, les "nonnes Kung-fu" prient, dansent et apprennent les arts martiaux comme les hommes. Une exception pour cette lignée bouddhiste axée vers le féminisme.

Au lever du jour, dans ce monastère bouddhiste, les nonnes se présentent épée à la main, le regard dur. Ce matin-là comme chaque jour, elles se livrent à une chorégraphie guerrière de deux heures. Une routine matinale surprenante pour ces femmes qui prêchent la non-violence et sont souvent destinées à une vie de prière et de méditation. La journée des nonnes commence à 3h du matin. Elles se retrouvent pour des prières chantées, accompagnées d'instruments. C'est un rituel quotidien pour tous les religieux bouddhistes.

"Faire autant que les hommes"

Dans les couvents pour femmes, des hommes se déplacent habituellement pour célébrer l'office. Mais ici, ce sont les nonnes qui dirigent la cérémonie. Si les nonnes Kung-fu ont autant de droits, c'est parce que la lignée bouddhiste dont elles sont issues a voulu donner plus de pouvoir aux femmes, dès les années 1990. Aujourd'hui, les nonnes peuvent pratiquer des danses religieuses, apprendre les textes sacrés ou encore faire du bricolage. Les plus jeunes sont supervisées par Jigme Yangchen Ghamo. "Avant, les parents disaient à leurs filles qu'elles n'avaient pas le droit de faire certaines choses. Ici on leur apprend qu'elles peuvent tout faire, autant que les hommes", explique-t-elle. 

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