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Ultradroite : l'ancien leader présumé des Zouaves Paris une nouvelle fois devant la justice

Sept personnes liées à l'ultradroite comparaissent devant la justice, soupçonnées d'avoir voulu commettre des violences contre des supporters marocains en marge de la demi-finale contre la France. Parmi elles, Marc de Cacqueray-Valmenier, une figure bien connue de la justice.
Article rédigé par Margaux Stive
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un gros dispositif de policiers et gendarmes avait été déployé le soir de la demi-finale France-Maroc, en 2022 (archive). (FRED DUGIT / MAXPPP)

Sept personnes, soupçonnées d'avoir voulu commettre des violences contre des supporters marocains en marge de la demi-finale de la coupe du monde de football entre la France et le Maroc, dans la nuit du 14 au 15 décembre 2022, comparaissent devant la justice vendredi 8 septembre. 

Parmi elles, Marc de Cacqueray-Valmenier, de son nom complet, qui, à 24 ans, a déjà un long casier judiciaire : il est est soupçonné d'avoir initié ce rassemblement d'ultradroite, le soir du match. Cette nuit-là, 38 individus, affiliés à des mouvements violents d'extrême droite, ont été interpellés dans le 17ème arrondissement de Paris avec des armes, des poings américains, des clés à molette. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu en découdre avec les supporters marocains sur les Champs-Elysées. Les services de renseignement français avaient décidé d'intervenir avant tout incident.

Durant ce procès, Marc de Cacqueray-Valmenier sera sans doute au coeur des débats. Figure de l'ultra-droite , fiché S, Marc de Cacqueray-Valmenier est déjà connu de la justice. Il a déjà écopé de plusieurs condamnations, notamment pour avoir participé aux affrontements près de l'arc de Triomphe pendant une manifestation de gilets jaunes en 2018 et pour la violente attaque d'un bar de militants antifascistes deux ans plus tard. Il est aussi mis en examen pour avoir frappé des militants de SOS racisme pendant un meeting d'Éric Zemmour en décembre 2021.

Ce jeune homme à l'allure athlétique et au corps couvert de tatouages nazis, est surtout considéré comme l'ancien leader des Zouaves Paris, un groupuscule héritier du GUD et de Génération identitaire, dissous en conseil des ministres l'hiver dernier. Une bande constituée d'une vingtaine d'ultranationalistes qui portent, selon le décret de dissolution, un discours de haine généralisé.

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