Les policiers manifestent, soutenus par la gauche, le RN et leur ministre
Les policiers sont attendus par milliers mercredi 19 mai devant l’Assemblée nationale. De nombreuses personnalités politiques défileront avec les syndicats, notamment le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Les forces de l’ordre vont réclamer mercredi 19 mai devant l’Assemblée nationale des peines minimales et automatiques pour toute violence commise à l’encontre d’un policier ou d’un gendarme. Mais en France, c’est impossible, car il existe l’individualisation des peines. On ne peut pas juger pour les mêmes faits un primo-délinquant et un multirécidiviste.
Darmanin prend des risques
Le contexte électoral, avec les régionales fin juin, n’échappe à personne. À l’exception de Jean-Luc Mélenchon (LFI), voir toute la gauche, Yannick Jadot (EELV) en tête, défiler aux côtés des policiers mercredi 19 mai est un événement en soi, selon le journaliste de France Télévisions Arnaud Boutet. La bataille pour contrer Marine Le Pen (RN), présente elle aussi, est bel et bien lancée. Celui qui prend le plus de risques, d'après Arnaud Boutet, c’est le ministre de l’Intérieur, parce que sa présence sera perçue par certains comme un véritable aveu d’impuissance. À noter que le ministère précise que Gérald Darmanin vient "saluer les policiers et non critiqués l’action du gouvernement".
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