Crash du vol Rio-Paris : la colère des familles après la relaxe d’Airbus et Air France
Les visages fermés, les familles des victimes ont quitté la salle d’audience stupéfaites. Airbus et Air France ont été relaxés, lundi 17 avril, après 14 ans de bataille judiciaire. "On nous a dit il y a des fautes et pas qu’une chez Airbus et chez Air France, et pour autant on nous dit relaxe ? J’avoue qu’aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à comprendre la justice de mon pays", commente Ophélie Toulliou, la sœur d’un passager décédé dans le crash.
Des manquements et des négligences
Selon le tribunal, la culpabilité d’Air France et d’Airbus n’a pas pu formellement être établie pour pouvoir les condamner. En revanche, leurs manquements et leur négligence les rend responsables aux yeux de la justice, comme l’a toujours affirmé l’avocat des familles. "Cet accident aurait dû être évité. Non, ce n’est pas la faute des pilotes, ce n’est en tout cas pas la faute exclusive des pilotes. Oui, il y a une responsabilité, et c’est ça que je veux qu’on retienne", a commenté Me. Alain Jakubowicz. Des mois d’investigation et des centaines de débris repêchés au large des côtes brésiliennes ont permis, selon les expertises, de démontrer que les sondes Pitot, fixées à l’extérieur de l’avion, sont à l’origine de la catastrophe.
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