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Economie : intéressement, participation, un moyen d’apaiser la crise ?

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Intéressement, participation : un moyen d’apaiser la crise ?
Article rédigé par France 2 - C. Tixier, L. Bazizin, J.-J. Buty, D. Da Meda, H. Gaspirini, C. Alphonse
France Télévisions
Dans son allocution du lundi 17 avril, Emmanuel Macron a notamment énuméré les prochains chantiers du quinquennat. Le premier d’entre eux c’est le pacte de la vie au travail. Aujourd’hui, selon que l’on travaille dans une petite ou une grande entreprise, les situations sont très différentes. Reportage.

Mieux répartir la richesse dans les entreprises, c’est le cas dans une entreprise de 35 salariés, et pourtant, un accord d’intéressement a été mis en place. La prime peut représenter jusqu’à deux mois de salaire. Alice Kabanoff l’a touchée plusieurs fois, au total près de 9 000 euros. L’intéressement peut même être bonifié pour tout le monde, si les salariés font de bons résultats. Une source de motivation supplémentaire selon le patron. "Quand on parle de collectif, d’une équipe, effectivement ça se joue dans l’intéressement", déclare Blaise Borezée, directeur général d’Interface Tourism.

Certains Français ne bénéficient d’aucuns de ces dispositifs

Autre solution pour les entreprises : la prime de partage de la valeur, ancienne prime Macron, qui peut s’élever jusqu’à 3 000 euros, voire 6 000 euros selon les cas. Et pour les entreprises de plus de 50 salariés, la participation est obligatoire. Mais certains Français ne bénéficient d’aucuns de ces dispositifs. Le gouvernement pourrait bientôt rendre obligatoire le partage des bénéfices, pour les entreprises entre 11 et 49 salariés. Une mesure qui pourrait avoir un effet sur les salaires. Selon l’Insee, l’année dernière, un tiers du montant de la prime Macron, versée dans les entreprises, aurait remplacé de vraies augmentations de salaire.

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