IVG dans la Constitution : le projet de loi débattu à l'Assemblée nationale
Mercredi 24 janvier, les députés ont commencé l'examen du projet de loi visant à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, a assuré face aux députés l'importance de la constitutionnalisation de l'IVG. "Il n'y a pas de démocratie digne de ce nom lorsque la moitié de sa population ne peut s'émanciper. Voilà pourquoi la liberté de recourir à l'IVG n'est pas une liberté comme les autres, car elle permet aux femmes de décider de leur avenir", a-t-il exposé.
Le vote solennel de l'Assemblée mardi prochain
Pour les membres du gouvernement présents à l'Assemblée, impossible de ne pas défendre cette proposition. À la tribune, presque tous les partis se sont prononcés en faveur de cette loi. Argument principal : protéger le droit à l'avortement, remis en cause aux États-Unis et dans certains pays d'Europe. Plusieurs partis ont pointé du doigt la menace représentée, selon eux, par le Rassemblement national (RN). Face à ces accusations, le RN a annoncé ne pas être contre l'avortement, mais contre sa constitutionnalisation. Le RN n'a pas donné d'indications de vote à ses membres. Le vote solennel de l'Assemblée se tiendra mardi prochain.
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