Vrai ou faux : qui se cache derrière les cellules d'écoute sur l'IVG ?
Ces sites figurent tout en haut des résultats de recherche concernant l'IVG. Ils s'appellent : ivg.net, avortement.net ou sosbebe.org. Tous proposent des cellules d'écoute et mettent en avant de nombreux témoignages de femmes ayant vécu un avortement. Tous plus sombres les uns que les autres. Alors que se passe-t-il lorsque l'on appelle ces cellules d'écoute. La journaliste Julie Calderon de la cellule Vrai ou faux de franceinfo a fait le test en se faisant passer pour une femme enceinte de 2 semaines, qui songe fortement à interrompre sa grossesse. L'interlocutrice tient alors un discours culpabilisant et propose même un rendez-vous avec une autre personne de l'organisme.
Des pratiques passibles de poursuites judiciaires
Lors d'un échange de près d'une heure, l'interlocutrice va multiplier les arguments pour dissuader la journaliste d'avoir recours à un avortement. Ces cellules d'écoute appartiennent à des associations présentes également sur les réseaux sociaux. "On trouve énormément de contenus choquants et dissuasifs qui utilisent de la désinformation médicale, de la désinformation sur la santé des femmes et qui jouent sur la peur des femmes", explique Cécile Simmmons, chargée de recherche à l'Institut for Strategic Dialogue. En 2017, le délit d'entrave à l'avortement a été étendu aux sites Internet, les pratiques de ces associations pourraient donc être passibles de poursuites judiciaires. "Ces sites ont une force de frappe très importante sur Internet, car ils sont très bien référencés", précise Julie Calderon sur le plateau du 19/20 info.
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