Education : ces nouveautés déjà dans les cartables pour la rentrée scolaire de septembre 2023
Les vacances scolaires approchent à grands pas ! Si la plupart des adolescents ont déjà terminé les cours, au collège et lycée, en primaire l'école se termine officiellement le vendredi 7 juillet. Après huit semaines de congés, enfants et ados retrouveront les salles de classe avec quelques changements.
A commencer par un renforcement de certaines matières, et notamment les maths et le français. Ainsi, au collège, d'abord, les élèves de 6e auront droit à une heure par semaine en plus en maths ou en français, par groupe de niveau. Le ministre de l'Education Nationale l'avait annoncé en janvier, pour remonter le niveau des enfants, jugé trop faible.
Dispositif "devoirs faits"
Ces cours seront dispensés par des enseignants en collège ou par des professeurs des écoles voisines, en plus de leurs heures classiques. Cette heure supplémentaire n'alourdit pas l'emploi du temps des élèves puisqu'elle remplace l'heure consacrée à la technologie, qui sera désormais enseignée à partir de la 5e.
Toujours en 6e, le dispositif "devoirs faits" est désormais obligatoire. Lancé en 2017, il était jusqu'à présent facultatif, et seulement un collégien sur trois en bénéficie aujourd'hui. Il permet de boucler ses devoirs au collège, encadré, plutôt qu'à la maison. La question reste de savoir s'il y aura assez de volontaires pour accepter ces heures supplémentaires, comme pour le soutien en maths et en français.
Pour le niveau 5e, tous les élèves auront à partir de septembre un temps "découverte des métiers", avec l'intervention de professionnels dans l'établissement, des sorties pour aller voir des entreprises. Pour l'instant, aucun créneau n'est dédié à cette activité, et la demi-journée par semaine, promise pendant la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, n'est plus évoquée.
Une nouvelle refonte du bac
La rentrée de septembre sera l'occasion de mettre en place la réforme du lycée professionnel, annoncée en mai par Emmanuel Macron. Les stages seront désormais rémunérés, à hauteur de 50 à 100 euros la semaine. La carte des formations sera également revisitée, et la fin de la classe de terminale sera différenciée entre cours et stage, suivant le projet de l'élève.
Pour les voies technologiques et générales, le ministre de l'Education Nationale Pap Ndiaye a promis une refonte de l'organisation du bac, afin d'éviter une démotivation dès le mois d'avril, une fois les épreuves de spécialité passées. Enfin, le ministère souhaite éviter la perte d'heures d'enseignement, une problématique bien connue des familles : cours annulés en raison de l'absence d'un enseignant, pour des raisons liées à son travail.
La Cour des comptes évalue à deux millions le nombre d'heures perdues non remplacées.
Pour y remédier, le gouvernement mise à fond sur le Pacte : ce dispositif, décrié par les syndicats, qui permet aux professeurs volontaires de travailler plus en échange d'une prime. Leur mission prioritaire est justement de remplacer leurs collègues absents. L'inconnue à ce jour est le nombre d'enseignants qui s'engageront dans ce dispositif. Seront-ils assez pour combler le trou ? Le ministère est très optimiste, mais les décrets qui permettent de préciser cette organisation ne sont toujours pas publiés.
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