"Économie de guerre" : l'exécutif n'exclut pas des "réquisitions" pour accélérer la production

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"Économie de guerre" : l'exécutif n'exclut pas des "réquisitions" pour accélérer la production
Article rédigé par franceinfo - M. Miktar, M. Moreau
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Mardi 26 mars, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, s'est dit prêt à utiliser tous les leviers possibles pour accélérer la production, notamment dans le cadre du soutien de la France à l'Ukraine.

Le ministre des Armées s'est fixé comme mission de produire davantage et plus vite pour répondre aux besoins de l'armée, notamment dans le cadre de son soutien à l'Ukraine. Pour y parvenir, Sébastien Lecornu est prêt à utiliser tous les leviers possibles. "Pour la première fois, je n'exclus pas d'utiliser ce que la loi permet au ministre et au délégué général pour l'armement (DGA) de faire, c'est-à-dire, si le compte n'y était pas en matière de cadence et de délais de production, de faire des réquisitions", a-t-il déclaré, mardi 26 mars.

Droit de priorisation

Sébastien Lecornu pourra également user du droit de priorisation. Le ministre pourra exiger des entreprises ou des sous-traitants qu'ils accordent la priorité à la commande militaire face aux besoins civils. Il pourra aussi imposer des stocks minimaux. Cet ensemble de mesures annoncées acte l'entrée de la France dans une économie dite "de guerre", voulue par Emmanuel Macron. Sur le terrain, les artilleurs ukrainiens comptent leurs munitions, alors que la Russie produit trois fois plus d'obus que l'Union européenne et les États-Unis réunis.

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