Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : en Polynésie française, les hôpitaux sont débordés

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Covid-19 : en Polynésie française, les hôpitaux sont débordés
Covid-19 : en Polynésie française, les hôpitaux sont débordés Covid-19 : en Polynésie française, les hôpitaux sont débordés (France 3)
Article rédigé par France 3 - J. Lonchampt, Polynésie la 1ere, A. Canestraro
France Télévisions
France 3

La situation est dramatique en Polynésie française. Tous les services des hôpitaux sont saturés, chaque mètre carré accueille des malades atteints du Covid-19. Parmi les patients en réanimation, aucun n'est vacciné. 

Des lits supplémentaires sont installés en urgence dans le hall de l'entrée. Jeudi 19 août, la Polynésie française a franchi un nouveau cap dans la crise sanitaire, subissant la plus importante vague de Covid-19 sur son territoire. À Tahiti, les malades sont toujours plus nombreux. "Il nous faut créer des lits à partir de rien", témoigne Alexis Goubert, directeur général adjoint du centre hospitalier du Taaone Papeete.

"Une situation type médecine de guerre"

Plusieurs archipels sont concernés. Face à l'afflux des patients, les petits hôpitaux déploient des lits en extérieur sous des barnums ou dans des bureaux. "On est vraiment dans une situation type médecine de guerre", ajoute le docteur Mélanie Tranchet, médecin urgentiste. Le taux d'incidence atteint des records : 2 793 cas pour 100 00 habitants, contre 243 en métropole. En un mois, le virus a submergé les hôpitaux de la Polynésie. 324 patients au 19 août, ils étaient seulement 9 fin juillet. Des malades pour la plupart non vaccinés. Conséquences, les services de réanimation débordent et les morts s'accumulent. Du personnel soignant est venu en renfort depuis la Nouvelle-Calédonie. 

Parmi nos sources 

Direction de la santé

Au CHPF de Papeete, informations rassemblées par nos confrères sur place lors du reportage et plateau.

Liste non exhaustive

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.