Le billet vert. Le WWF appelle à une vraie relance verte
Le gouvernement est loin du compte pour une véritable relance verte ambitieuse sur le plan des emplois et du climat; selon une étude du WWF.
L’ONG WWF a planchée sur l’impact économique d’une véritable relance écologique d’après crise. Et l’enveloppe de 15 milliards sur deux ans confirmée jeudi 9 juillet sur franceinfo par la ministre de la Transition écologique n’est pas à la hauteur. Si on doit retenir deux choses de cette étude, c’est que les montants à investir pour une véritable relance verte sont plus élevés, et que c’est un vivier en terme d’emplois. Avec des effets très forts dans certains domaines.
Le WWF a délimité cinq secteurs porteurs non délocalisable. Parmi les quels la rénovation énergétique des bâtiments, les énergies renouvelables, le transport et l’agriculture. Elle estime que d’ici 2023, un million d’emploi peuvent être générés. Le chiffre double si les investissements sont augmentés et poussées jusqu’en 2030. La grande majorité de ses emplois est en dehors de l’île-de-France. La rénovation énergétique des bâtiments est un vivier important. L’investissement peut doubler le nombre d’emploi en trois ans. Le champs d’action passe aussi par le développement du vélo, le train et les énergies propres.
Doubler la mise jusqu'en 2030
Ensuite il faut doubler la mise jusqu’en 2030. C’est un investissement supplémentaire. Qui s’additionne à ce que l’état dépense déjà dans ces domaines. On est bien au-dessus des quinze milliards sur deux ans annoncés par le président de la République. Les pistes de financements pourraient venir des subventions européennes pour la relance qui devraient se monter à 38 milliards pour la France. Le WWF propose aussi de prendre sur les subventions aux énergies fossiles qui coûtent 18 milliards par an.
La reprise en 2008 reste comme une occasion manquée. Dans son plan le WWF appuis et les propositions de la Convention citoyenne pour le climat qui est aujourd’hui le véhicule le mieux placé pour conduire une véritable transition écologique. Mais cela passe par des choix forts. La contrainte dans certains domaines. Et l’abandon des filières polluantes.
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