franceinfo junior. Où en est-on de la conquête spatiale ?

La semaine dernière, la Chine a débuté sa mission Shenzhou-11, qui pourrait être sa plus longue mission spatiale habitée si elle réussit. Deux astronautes - ou plutôt des taïkonautes - ont rejoint l'espace pour un mois. Le 16 octobre, ils ont réussi à rallier le laboratoire spatial Tiangong-2, en orbite autour de la Terre. À bord, ils feront des expériences par exemple sur des échantillons de riz ou étudieront la réaction de l’organisme soumis à l’apesanteur. Cette mission est le prélude d’un rêve nouveau pour les ingénieurs chinois : le lancement d’une station spatiale habitée, sur le modèle de l’ISS. Depuis plusieurs années, la Chine investit massivement dans la recherche et la conquête de l'espace, en lançant par exemple le premier satellite quantique cet été ou avec l’ouverture fin septembre du plus grand radiotélescope du monde dans la province du Guizhou. De là à rattraper le retard creusé avec les Etats-Unis, la Russie et l’Europe, leaders jusqu’à maintenant de la conquête spatiale ?

L’Europe vers Mars

Côté européen, l’Agence spatiale européenne (ESA) s'est lancée une nouvelle et ambitieuse mission martienne, Exomars. Le 19 octobre, un atterrisseur devait se poser sur Mars pour étudier la planète rouge, à l’instar de la NASA déjà présente sur le sol martien avec les robots Opportunity et Curiosity. Mais après deux jours et demi sans nouvelle, l'agence européenne a finalement annoncé que l'atterrisseur s'est écrasé à la surface de Mars. Menée avec l’aide des Russes, cette mission européenne comporte plusieurs temps et se décline en plusieurs missions. L’atterrisseur Schiaparelli devait étudier la température ou encore les vents. Dans le même temps, au-dessus de sa tête, le satellite TGO a réussi à être mis en orbite autour de Mars dont il doit scanner l’atmosphère. Enfin, en 2020, un véhicule européen, une sorte de mini-laboratoire ambulant, doit se poser à la surface de la planète rouge. Des instruments russes et européens étudieront son environnement, par exemple en pratiquant des forages d'un à deux mètres, une expérience inédite pour l'instant. L'un des buts de cette nouvelle mission sur Mars : découvrir si une forme de vie a émergé sur la planète rouge...

.@NASA Mars Reconnaissance Orbiter has imaged changes on #Mars surface linked to #ExoMars @ESA_EDM module: https://t.co/Idkg8ikgHt pic.twitter.com/oHT35zQKCf

— @ESA_ExoMars (@ESA_ExoMars) 21 octobre 2016

►►► Le temps d'une semaine, en partenariat avec la Cité de l'espace, franceinfo junior a la tête dans les étoiles et consacre ses chroniques à l'espace, un sujet qui passionne nos jeunes journalistes. Est-ce que des gens vont encore sur la Lune aujourd’hui ? Est-ce qu’on veut y mettre des habitants ? Est-ce qu’on a envoyé des robots avant des humains dans l’espace ? Pour ce deuxième épisode de la semaine, au micro de frainceinfo junior, des élèves en CM2 se posent de nombreuses questions la conquête de l’espace. Pour leur répondre, Olivier Sanguy, rédacteur en chef du site d’actualités spatiales Enjoy Space et médiateur à la Cité de l'espace.

Réécoutez les sujets de la semaine spéciale "espace" sur franceinfo junior

► Lundi 24 octobre, nos journalistes en herbe ont interviewé l’astronaute Thomas Pesquet.

►►► À l’occasion de cette semaine de l’espace sur franceinfo junior, nous vous proposons un jeu concours pour gagner un voyage à la Cité de l'espace à Toulouse pour assister au décollage de Thomas Pesquet en direct. Toutes les modalités sont ci-dessous.

Lot pour 5 enfants avec 5 accompagnateurs (soit 1 gagnant par jour). Est offert par la Cité de l'espace à chaque gagnant :
 -         Accueil VIP pour assister au départ de Thomas Pesquet le mardi 15 novembre à la Cité de l’espace dans la soirée
-         Hébergement la nuit du 15 novembre
-         Repas sur place : le 15 au soir et le 16 le midi
-         Visite de la Cité le 16 novembre (libre ou guidée)

Seuls le transport et le transfert restent à la charge des gagnants.