Mobilisation contre la réforme des retraites : la menace plane sur le baccalauréat
C’est l’équation à une inconnue qui pèse sur le baccalauréat. Les épreuves seront-elles perturbées par la grève ? De quoi rendre moins sereines les révisions de Baya Madani. "Je ne m’imagine pas re-réviser encore et encore. On a tous en tête que mardi soir c’est terminé", dit la jeune fille. Pour sa mère, s’ajoute l’inquiétude d’un possible mouvement dans les transports lundi matin. Plusieurs syndicats appellent en effet à perturber la surveillance des épreuves, difficile mais nécessaire, selon eux.
"Une telle colère"
"On est dans une situation où le mépris, les provocations du gouvernement amènent un certain nombre de collègues à avoir une telle colère, qu’ils se disent que c’est le moment de durcir le mouvement, et d’agir aussi pendant les épreuves du baccalauréat", déclare Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU. Pour un autre syndicat, qui soutient pourtant le mouvement, le bac est la ligne à ne pas franchir. Dans un tweet publié dans la soirée du dimanche 19 mars, Elisabeth Borne dit s’être assurée qu’un dispositif a été mis en place pour que tout se passe bien. Le nombre de surveillants a été renforcé. Quant aux élèves arrivant en retard à cause des transports, ils auront le même temps d’examen que les autres.
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