Fin de vie : Emmanuel Macron présentera un texte sur « l’aide à mourir » au mois d’avril
Un futur texte qui promet déjà de faire débat. Dimanche 10 mars, dans une interview accordée à La Croix et Libération, Emmanuel Macron a annoncé une future loi sur la fin de vie. Ce ne sera ni l’euthanasie ni le suicide assisté, a affirmé le chef de l’État, qui a plutôt retenu le terme "d’aide à mourir parce qu’il est simple et humain". Concrètement, le président a suggéré des conditions très strictes à la demande d’aide à mourir. Ne seront concernées que les personnes majeures, disposant d’un discernement plein et entier.
Exclusion des malades d’Alzheimer
Les malades d’Alzheimer en seront donc par exemple exclus -, atteints d’un mal incurable avec un pronostic vital engagé à court et à moyen terme et avec des douleurs réfractaires, c’est-à-dire qu’on ne peut pas soulager avec des traitements. La demande d’aide à mourir selon Emmanuel Macron devra être acceptée et décidée par un collège de médecins.
La perspective a été saluée par l’association pour le Droit de mourir dans la dignité, avec toutefois des réserves. "Il va falloir préciser les choses", explique Jean-Luc Romero, son président d’honneur. De nombreux médecins ont fait part de leur inquiétude et lancé une mise en garde. Il y a un immense travail, reconnaît Emmanuel Macron pour, selon ses mots, regarder la mort différemment.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.