Fin de vie : Emmanuel Macron présentera un texte sur « l’aide à mourir » au mois d’avril

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Le président de la République a évoqué son projet de loi concernant la fin de vie, dans une interview accordée aux journaux Libération et La Croix, dimanche 10 mars. Une fois élaboré, le texte sera présenté aux ministres, puis aux députés.
Fin de vie : Emmanuel Macron présentera un texte sur "l’aide à mourir" au mois d’avril Le président de la République a évoqué son projet de loi concernant la fin de vie, dans une interview accordée aux journaux Libération et La Croix, dimanche 10 mars. Une fois élaboré, le texte sera présenté aux ministres, puis aux députés. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Wittenberg, D. Boéri, N. Tabouri, F. Mathieux, J. Boulesteix, M.-E. Guidée, F. Blévis, R. Gardeux, A.Tranchant
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Le président de la République a évoqué son projet de loi concernant la fin de vie, dans une interview accordée aux journaux Libération et La Croix, dimanche 10 mars. Une fois élaboré, le texte sera présenté aux ministres, puis aux députés.

Un futur texte qui promet déjà de faire débat. Dimanche 10 mars, dans une interview accordée à La Croix et Libération, Emmanuel Macron a annoncé une future loi sur la fin de vie. Ce ne sera ni l’euthanasie ni le suicide assisté, a affirmé le chef de l’État, qui a plutôt retenu le terme "d’aide à mourir parce qu’il est simple et humain". Concrètement, le président a suggéré des conditions très strictes à la demande d’aide à mourir. Ne seront concernées que les personnes majeures, disposant d’un discernement plein et entier.

Exclusion des malades d’Alzheimer

Les malades d’Alzheimer en seront donc par exemple exclus -, atteints d’un mal incurable avec un pronostic vital engagé à court et à moyen terme et avec des douleurs réfractaires, c’est-à-dire qu’on ne peut pas soulager avec des traitements. La demande d’aide à mourir selon Emmanuel Macron devra être acceptée et décidée par un collège de médecins.

La perspective a été saluée par l’association pour le Droit de mourir dans la dignité, avec toutefois des réserves. "Il va falloir préciser les choses", explique Jean-Luc Romero, son président d’honneur. De nombreux médecins ont fait part de leur inquiétude et lancé une mise en garde. Il y a un immense travail, reconnaît Emmanuel Macron pour, selon ses mots, regarder la mort différemment.

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