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Vitali Klitschko : le maire de Kiev, ancien boxeur, devenu chef de guerre

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Vitali Klitschko : le maire de Kiev, ancien boxeur, devenu chef de guerre
Article rédigé par France 2 - A.-S. Lapix, E. Delevoye, L. Kirkorian, A. Pacary, H. Horoks, V. Pedorych
France Télévisions
Certains responsables civils ont revêtu l’habit militaire, à l’image du président Volodymyr Zelensky. C’est le cas du maire de Kiev, Vitali Klitschko. Cet ancien champion du monde de boxe poids lourd, qui en 47 combats n’a concédé que deux défaites, s’est mué en chef de guerre.

Lors de l’attaque le 24 février 2022, le maire de Kiev Vitali Klitschko se souvient : "Nous étions tout simplement en état de choc. Les Russes n’attaquaient pas uniquement par l’est de l’Ukraine, ils attaquaient de tous les côtés. Donc oui, un choc énorme." L’élu a fait un appel à toute la population, pour qu’ils rejoignent l’armée, pour qu’ils se battent contre les Russes, demandant de stocker de l’eau, de la nourriture, alors que le monde entier pensait que ça aller durer quelques jours ou quelques semaines. A-t-il pensé qu’il pouvait résister à l’armée russe ? "On n’avait juste pas le choix. Il fallait qu’on résiste, et qu’on fasse tout notre possible pour aider nos militaires", déclare Vitali Klitschko. 

"Le courage c’est important, mais ça n’est pas suffisant"

Quand on se promène dans les rues de Kiev, on est étonné de voir les gens vivre quasiment normalement, faire leurs courses, aller au restaurant. Ne manquent-ils de rien aujourd’hui à Kiev ? "C’est un mirage, c’est une illusion. À quelques centaines de kilomètres d’ici, se déroulent de terribles batailles, où nos soldats défendent leur pays. Depuis le début de la guerre, les habitants de Kiev ont passé au total un mois dans les abris. 15 000 bébés sont venus au monde dans ces abris. Vous pouvez demander autour de vous : tout le monde ne pense qu’à la guerre", poursuit le maire de Kiev. Il s’est rendu récemment au forum de Davos, au milieu des gens puissants, pour collecter des fonds pour payer les armes. "Nous devons survivre. (…) Le courage c’est important, mais ça n’est pas suffisant. Nous avons besoin d’armes", appuie-t-il.   

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